Depuis le 20 mars 2024, l’État a décidé de mettre en place une voie réservée au covoiturage et d’abaisser la vitesse maximale autorisée à 50 km/h la semaine entre 7 h et 9 h 30 sur une portion de 8 km de l’autoroute A7 entre Ternay et Feyzin. Une décision qui fait réagir le maire de Vienne et président de l’agglo, comme l’ont relevé nos confrères du Dauphiné Libéré.

« Je ne peux que m’indigner des conditions de cette mise en œuvre »

Dans une lettre ouverte adressée à la préfète de Région, Thierry Kovacs (LR) estime : « Si les objectifs poursuivis par cette mesure (incitation au covoiturage, fluidification du trafic, réduction des pollutions sonores et atmosphériques) sont louables et partagés par les élus du territoire, je ne peux que m’indigner des conditions de cette mise en œuvre et de la réalité du terrain ».

Incompréhensible et dangereux ?

« Force est en effet de constater que cette limitation à 50 km/h n’est absolument pas respectée et que les différences de vitesse entre les rares véhicules respectant cette limitation et tous les autres qui continuent de rouler à des vitesses beaucoup plus élevées entraînent de gros problèmes de sécurité », estime le maire de Vienne.

Pour Thierry Kovacs, « les diverses limitations de vitesse, tantôt 110, tantôt 50 mais qu’à certaines heures, 70 ou 90 km/h sur un tronçon aussi court entre Vienne et Lyon sont incompréhensibles et donc dangereux pour les automobilistes. »

L’élu isérois ajoute : « Je ne peux que regretter que la demande des élus de Vienne Condrieu Agglomération d’abaissement de la vitesse à 90 km/h sur l’autoroute A7 entre Chasse-sur-Rhône et l’échangeur de Vienne-sud n’ait toujours pas été prise en compte par l’État. »