« Des maires au service des maires. » Le slogan en dit long et ils sont nombreux à vouloir le mettre en oeuvre.
Objectif : faire briller la nouvelle association des maires ruraux des Bouches-du-Rhône, qui va voir le jour sous l’impulsion de Franck Santos, maire de la Barben, soutenu dans sa démarche par Cedric Szabo, directeur national de l’Association des maires ruraux de France (AMR), Michel Gros, maire de La Roquebrussanne, président de l’AMR 83, référent régional Paca, vice-président de l’association des maires ruraux de France et encore Anne Reybaud, maire de Vernègues.
Certains se demanderont pourquoi une nouvelle association, d’autres comprendront aisément cette initiative du maire barbenais qui n’hésite pas à argumenter sa décision en compagnie des maires venus le rejoindre dans la commune.
Tous veulent en réalité défendre la ruralité.
La voix des petites communes
« Tout est parti d’une invitation de Michel Gros au congrès national des maires ruraux à l’Alpe d’Huez, se souvient Franck Santos. J’ai toujours ressenti ce besoin.
Quand on est élu, on se retrouve seul, sans notion et il faut tout traiter. Dans le 13, l’association n’existe pas, c’est un manque.«
Et comme les maires qui l’entouraient, il reconnaît qu’il faut être entendu.
« Mais avec une association, on peut encore plus se faire entendre, avoir des représentants qui pourront se rendre dans des réunions, porter la voix de la ruralité, expliquer ce que l’on fait.
Elle donnera aux petites communes plus de visibilité même si le département, la Région, la Métropole sont toujours à notre écoute. Chaque commune rurale a des spécificités et mérite d’être entendue. »
Une façon de répondre aux besoins du quotidien quelle que soit la spécificité de la commune.
« Il y a plusieurs formes de ruralité. On dit que les maires doivent être aux services des maires car c’est un jeu collectif, une solidarité, une entraide. C’est ensemble que l’on peut avoir plus de poids », reprend Michel Gros.
Eau, forêt et agriculture
L’important, au cours des différentes représentations auxquelles devront prendre part les représentants du bureau, sera de parler d’une même voix.
« La ruralité dépend du lieu où est placée la commune, du besoin de vie des habitants, de leur travail. Avec cette première réunion, on espère que les autres maires viendront à l’association. Il faut ouvrir le dialogue pour que le territoire se développe bien. Fédérer en affirmant notre ruralité », souligne Cédric Szabo.
Le bureau de l’association des maires ruraux des Bouches-du-Rhône veut aller plus loin que le quotidien et reste ouvert au traitement de plusieurs dossiers soulevés par ses partenaires.
Aujourd’hui, « on est déjà dépositaires de trois sujets. L’eau, la forêt et l’agriculture. La nature rend des services, a des richesses que la société doit reconnaître », rajoute Michel Gros.
L’objectif sera aussi d’intensifier la protection des territoires comme l’espère Franck Santos qui veut avec cette association faire avancer son projet de zone agricole protégée.
Un bel exemple pour donner plus de voix à la ruralité.
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