Des communes mettent en vente du mobilier et des objets qu’elles n’utilisent plus sur une plateforme en ligne.
Il y en a pour tous et les prix sont très attractifs.
Le JT de TF1 vous explique comment ça marche.
Des bacs à fleurs, une vieille fontaine… Ces objets en tous genres, la ville de Saint-Priest, dans le Rhône, ne sait plus où les stocker. Alors Nathalie Vaillant est un peu devenue brocanteuse : cette employée municipale est chargée de vendre aux enchères tout ce dont la commune n’a plus besoin, des dalles en granite retirées de la place du théâtre à des barrières automatiques, en passant par du matériel de jardinage. « Voilà un bac de ramassage de tondeuse, montre-t-elle. Je l’ai mis à 250 euros : j’essaie de ne pas vendre trop cher comme ça les gens peuvent en prendre« .
Collectivités, entreprises ou particuliers, le site de vente en ligne Agorastore est accessible à tous, et les enchères peuvent monter très vite. L’an dernier, Saint-Priest a gagné près de 27.000 euros. « Je crois que je suis l’unique agent de la ville à faire rentrer des deniers pour la ville« , plaisante Nathalie Vaillant. Elle vient d’ailleurs de conclure une vente, une table pour soulager les problèmes de dos. L’acheteur, Frédéric a fait une très bonne affaire. « Les prix sont attractifs, souligne-t-il. Le produit est neuf, on sait que c’est en bon état. Le prix, là, c’est 200 euros, la valeur neuve, c’est quelque chose comme 700 euros« .
Les acheteurs viennent de toute la France pour récupérer leur bien, comme pour cette tondeuse vendue à un jeune entrepreneur du nord par la Ville de Lyon. « Nous avons eu 138 enchères, elle a démarré à 1000 euros, finie à 4800 euros« , contre 50.000 euros pour un engin neuf, explique Franck Augoya, responsable des ventes du matériel réformé de la capitale des Gaules. On trouve aussi tous types de véhicules, d’une Clio à un utilitaire, avec en prime la garantie d’un matériel bien entretenu par la ville. L’opération arrange aussi les communes. « Nous libérons des espaces de stockage parce que le foncier est assez cher. On réduit l’empreinte carbone parce qu’on ne jette pas et on pousse le réemploi plutôt que l’usage unique« , poursuit Franck Augoya.
C’est aussi un miyen de récolter des fonds : 350.000 euros en un an pour la municipalité. « Des sommes non négligeables, fait valoir Audrey, adjointe au maire (EELV) qui financent d’autres achats dont il y a besoin pour nos équipements publics, les écoles ou les crèches par exemple« .
L’an dernier, la plateforme Agorastore a enregistré près de 25.000 ventes, pour certaines insolites. Un skatepark, un bateau ou même un château y sont en ce moment mis aux enchères.
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