Mercredi 6 mars après-midi, Georges Gaillagot a été reçu dans le salon d’honneur de la mairie d’Arcachon pour son centième anniversaire. Pour lui rendre hommage, le maire Yves Foulon était entouré du sous-préfet Ronan Leaustic, du colonel Pierre Charrier, commandant de la BA 120, du général René Auvin (Rhin et Danube) et…
Mercredi 6 mars après-midi, Georges Gaillagot a été reçu dans le salon d’honneur de la mairie d’Arcachon pour son centième anniversaire. Pour lui rendre hommage, le maire Yves Foulon était entouré du sous-préfet Ronan Leaustic, du colonel Pierre Charrier, commandant de la BA 120, du général René Auvin (Rhin et Danube) et des représentants d’associations patriotiques, dont Bernard Boutaud de la Combe, président du comité d’entente des anciens combattants. Les enfants de Georges Gaillagot, Anne-Marie, Catherine et Jean-Claude, et leurs conjoints, étaient également présents.
Car le centenaire, né le 22 février 1924 à La Bastide de Sérou (Ariège), de père sous-officier de carrière, a eu un parcours militaire et civil exemplaire. Dès l’âge de 16 ans, alors qu’il a rejoint Rochefort avec des copains de la Jeunesse étudiante catholique et de la Jeunesse ouvrière catholique, il détruit, le soir après le couvre-feu, les affiches que l’occupant a placardées dans la journée.
« L’esprit de résistance »
Soucieux de servir la France et de défendre son pays, il s’engage à 18 ans et est remarqué, lors d’évènements exceptionnels, par sa résilience et sa vaillance. Dans l’armée de l’air, il participe à des missions périlleuses en Afrique du Nord – Algérie et Tunisie – et à la libération de la France. « Vous êtes de ces héros à qui nous devons notre liberté et qui ont écrit les pages glorieuses de notre histoire nationale », a insisté le maire.
« Vous incarnez le courage, la dignité et l’esprit de résistance qui ont forgé l’identité de notre nation », a ajouté Yves Foulon qui, au nom de la Ville d’Arcachon, a remis à Georges Gaillagot la médaille de la Ville gravée à son nom, et le « Sablier d’Arcachon » en signe d’amitié inaltérable.
Après le maire, Bernard Boutaud de la Combe a détaillé un glorieux parcours militaire, d’affectations en bases, en France et dans ce qui était alors les colonies. Il participe en 1944 au débarquement sur l’île d’Elbe, puis sur la plage de Dramont, entre Saint-Raphaël et Sainte-Maxime, avant la remontée du Rhône : Salon de Provence, Lyon, Dijon, précédant les batailles de Strasbourg et Colmar où les combats ont été rudes.
Décorations
Il est démobilisé le 11 mai 1946 à Toulouse. Il est entré à la Banque de France où son dévouement et son professionnalisme lui ont valu une reconnaissance unanime.
Georges Gaillagot a reçu de nombreuses décorations militaires dont la Croix de guerre, la Croix de combattant volontaire, le Diplôme d’honneur aux combattants de l’armée française, la Reconnaissance de la nation, la médaille commémorative Rhin et Danube. De nombreux cadeaux lui ont été remis, et il a été décoré de la médaille du Djebel pour ses mérites en Afrique du Nord. De nombreuses personnes qui voulaient lui témoigner leur affection l’ont ensuite félicité.
Un vin d’honneur offert par la mairie a réuni tous les participants à la cérémonie.
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