Plusieurs élus communistes ont été reçus au ministère de l’Intérieur lundi soir. Parmi eux notamment le maire de Port-de-Bouc, dans la région de Marseille, qui réclame une présence policière à l’année tout comme la maire d’Echirolles, Amandine Demore.
Lundi soir, Fabien Roussel et d’autres élus du Parti communiste Français étaient reçus au ministère de l’Intérieur pour parler de tranquillité publique. Le Parti de gauche souhaite plus de moyens pour la sécurité du quotidien.
La réunion s’est tenue en présence de plusieurs maires communistes confrontés à des points de deal sur leurs communes. Parmi elles, Port-de-Bouc dans les Bouches-du-Rhône où le maire réclame une police pérenne à l’année.
Cela fait trois ans que Claudine vit dans son immeuble à Port-de-Bouc.
“Progressivement, il y a de l’insécurité, il y a du deal, des vols. J’ai mon garage qui a été cambriolé”, déplore-t-elle.
Au point que cette habitante a fini par changer ses habitudes. “À 17 h 30, je vis chez moi enfermée. Si je dois sortir, j’appelle un homme qui vient me chercher. Autrement seule, je ne sors pas parce que j’ai trop peur”, assure-t-elle.
Sa voisine, Port-de-Boucaine depuis toujours, a vu son quartier changer. “Il y a quelques années en arrière oui, c’était plus calme. Le trafic est maintenant partout et ça fait peur parce qu’on voit quand même la violence de ces trafics”, explique-t-elle.
Une présence policière trop faible
Tous les quartiers de la ville ne sont cependant pas concernés et depuis cinq ans le nombre de points de deal a baissé dans cette commune. Mais le maire Laurent Belsola souligne que sans une pérennisation de la présence policière, sa ville pourrait faire face à une recrudescence du trafic de stupéfiants. “Nous sommes des satellites des grandes villes. Quand ça tape trop sur les grandes villes, ils viennent chez nous. Place nette, c’est bien, mais il nous faudrait place toujours nette, c’est-à-dire qu’il y ait des effectifs en permanence dans les quartiers où ça deal. Parce que là ça assèche les points de vente”, insiste-t-il.
Et il n’y a pas que dans le sud où les maires sont confrontés à ce type de situation. Selon Amandine Demore, maire PCF d’Échirolles en Isère, il y a eu plus d’une quarantaine de fusillades dans l’agglomération grenobloise depuis le mois d’août. Sur RMC, ce mardi, elle réclame des renforts policiers.
“L’agglomération grenobloise est sous-dotée. Il manque une centaine de policiers pour être tout juste dans la moyenne nationale. Donc nous, on demande déjà ces renforts et on demande le retour de la police de sécurité. C’est pour ça que je me bats à Échirolles pour la création d’un commissariat de plein exercice”, appuie-t-elle.
Des mesures qui doivent aussi s’accompagner selon le maire d’une politique sociale auprès de la jeunesse.
La finalité de lestropheesdesmairesdurhone.fr est de débattre de Rhone en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Rhone », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Rhone » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de lestropheesdesmairesdurhone.fr En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.