Dans un entretien accordé à Challenges, ce mercredi 21 mai, Jean-Michel Aulas ne se fait certes toujours pas candidat, mais il annonce sa première mesure symbolique s’il décidait de franchir le pas et, surtout, s’il était élu en 2026. Il assure qu’il entend « renoncer aux indemnités de maire et, avec les fonds dégagés, alimenter des associations fondamentales pour la jeunesse lyonnaise, par exemple pour l’association Sport dans la Ville, et aussi pour la médecine (le Centre de Recherche Léon Bérard) ».
L’ex-patron de l’OL et désormais patron du foot féminin à la FFF, a maintes fois critiqué l’action des Verts. Pour éviter de se tenir dans les seuls habits de la critique écologiste, il dresse également une première liste de ses priorités s’il était élu à la Mairie : « jeunesse, logement, sécurité, attractivité, mobilité » ainsi que « la parité femmes-hommes ».
« Je siégerai au conseil municipal en cas de défaite »
Dans cet entretien, l’homme d’affaires tient aussi à démontrer la solidité de son engagement. « Je n’imagine pas un seul instant la défaite », explique-t-il, « mais, bien entendu, je siégerai au conseil municipal en cas de défaite ». Avant de se déclarer officiellement, Jean-Michel Aulas dit encore réfléchir, trouver comment « équilibrer le rythme d’une vie, tant sur le plan professionnel que familial, qui a été animée par des expériences différentes ».
Sans encore se déclarer, donc, Jean-Michel Aulas fait un pas de plus dans le bain politique, où il dit vouloir, suivre une seule « boussole, l’intérêt de Lyon, pas les étiquettes politiques ». « Mon parti est celui de la solidarité, de la parité femmes-homme et du travail en équipe », poursuit-il.
Pour l’heure, Jean-Michel Aulas bénéficie de nombreux soutiens parmi lesquels : l’ancien sénateur-maire d’Oullins François-Noël Buffet (LR), l’ex-Collomb Charles-Franck Lévy, Emmanuel Hamelin (Horizons), Thomas Rudigoz (Renaissance), Gilles Gascon et Béatrice de Montille (LR), Christophe Marguin (LR), tandis que le maire du 6e arrondissement Pascal Blache (Horizons) a appelé le maire du 2e, Pierre Oliver (LR) lui-même candidat pour 2026, à se ranger derrière Aulas. La droite lyonnaise a donc trouvé son chef de file pour 2026. Reste à savoir quand ce dernier annoncera officiellement sa candidature.
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