Parmi ses projets emblématiques, le premier que Gérard Collomb a lancé est celui de la reconfiguration des bas-ports du Rhône en une promenade de cinq kilomètres reliant le parc de la Tête-d’Or à celui de Gerland. C’est un chantier d’envergure qui va modifier complètement la physionomie de la ville de Lyon en faisant disparaître les vastes parkings à ciel ouvert qui comptabilisaient dans les années 2000 plus de 1 800 places de stationnement.
Le chantier porte sur 10 hectares, 22 000 m² d’espaces verts, des espaces de jeux, des parcours piéton, et pistes cyclables pour un budget avoisinant les 44 millions d’euros. L’équipe lauréate qui se saisit du projet est l’agence In Situ (Anne Tardivon et Emmanuel Jalbert), associée à l’architecte Françoise Hélène Jourda et au concepteur lumière Coup d’éclat.
Avant les travaux, la fête sur les Berges du Rhône, à Lyon
Avant le top départ des travaux, la Ville de Lyon a voulu que les Lyonnais commencent à s’approprier les berges. Pendant l’été 2003, l’opération « quai des Guinguettes » fait son apparition et accueille dès la première année plus d’un million de visiteurs. Il y aura trois éditions en tout de ces festivités, remplacées par les berges que l’on connait aujourd’hui.
Premier coup de pelle sur les berges par Gérard Collomb
En 2005, les travaux d’aménagement démarre avec la présence de Gérard Collomb coiffé d’un casque de chantier aux commandes d’une pelleteuse, en train de retirer le premier carré de bitume avant de le remplacer par un carré de pelouse. Le compte à rebours est lancé. Après vingt mois de travaux, la Ville inaugure le 9 mai 2007 ses berges.
Un événement qui a rassemblé des milliers de personnes venues admirer et profiter de la rive gauche du Rhône, ses espaces végétalisés, pistes cyclables et piétonnes, espaces de détente et de loisirs. Des péniches logements, et d’activités de restauration et des bateaux de croisières viennent également se nicher sur les bords de rive.
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Deux parkings pour remplacer les stationnements sur berges à Lyon
Pour pallier la suppression des milliers de places de stationnement, deux parkings souterrains sont construits, celui de la place Maréchal-Lyautey (Lyon 6e) et celui de la Fosse aux Ours (Lyon 3e), qui ont la capacité d’accueillir 1 200 véhicules.
Marine Farrugia
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