La France organisera de nouveau les Jeux olympiques en 2030, d’hiver cette fois, six ans après ceux de Paris 2024.
Les Alpes françaises, seuls candidats encore en lice, ont été officiellement sélectionnés « sous conditions » par le Comité international olympique (CIO) la semaine dernière.
Les écologistes très critiques
Des jeux d’hiver qui auront lieu du 8 au 24 février 2030 dans les Alpes (Haute-Savoie, Savoie, Haute-Alpes) et à Nice (Alpes-Maritimes). Sur cinq villages olympiques, trois seraient créés, à Bozel (Savoie), à Briançon (Hautes-Alpes) et à Nice qui accueillera aussi les cérémonies d’ouverture et de clôture dans son stade.
Un événement planétaire déjà très largement critiqué par les écologistes. Les élus Verts de la région PACA disent non et réclament un référendum, ceux de la région Auvergne-Rhône-Alpes dénoncent « la précipitation » de la décision du CIO, le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle et la députée EELV de Lyon Marie-Charlotte-Garin regrettent une candidature des Alpes « pas sérieuse », la patronne nationale du parti Marine Tondelier dénonce « l’argent public qui va partir à flot pour des jeux d’hiver où il n’y aura pas de neige, où on va devoir amener des camions de neige de je ne sais où »…
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« Faire en sorte que les jeux de 2030 soient les plus responsables possible »
Et le maire de Lyon où se place-t-il ? « Sur les JO d’hiver de 2030, le vrai sujet c’est qu’après 2030 est-ce qu’on sera vraiment encore en capacité d’organiser des jeux olympiques avec le climat qui se réchauffe ? », s’est interrogé le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet dans une interview accordée samedi à la radio locale Lyon 1ère. « Est-ce qu’on est capable à l’échelle de la planète de le faire ? ».
« En 2030, il sera absolument nécessaire de démontrer qu’on est capable d’organiser des grands événements comme celui là en respectant totalement les limites planétaires et en faisant en sorte que les jeux de 2030 soient les plus vertueux et responsables possibles ».
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Lyon « tend la main » aux régions organisatrices
Grégory Doucet assure aussi « tendre la main » aux deux régions qui ont porté l’organisation de ces futurs JO, PACA et Aura (encore dirigée quelques semaines par Laurent Wauquiez élu député).
Il « tend sa main » pour, dit-il, que « Lyon prenne sa part ». « On a une certaine expérience déjà dans l’organisation de grands événements. J’adore les grands événements, on a accueilli l’année dernière la Coupe du monde de rugby, cette année les Jeux Olympiques 2024… », liste le maire de Lyon. « On adore accueillir de grands événements sportifs à Lyon et qu’ils soient les plus responsables, les plus inclusifs (…) ».
En étant beaucoup moins critique sur l’organisation de ces JO 2030 que ses collègues écologistes, le maire de Lyon affirme donc que sa ville pourra tout à fait être associée à l’organisation. Sans rentrer dans le détail, on peut imaginer que la ville pourra profiter de ses structures sportives ou hôtelières pour des entraînements ou encore des préparations d’athlètes français ou étrangers.
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