Natran, l’ex-GRTgaz, espère attaquer bientôt la construction du premier tronçon de la future « autoroute française de l’hydrogène », qui reliera Fos-sur-Mer à l’Allemagne en passant par la région Auvergne-Rhône-Alpes. Soit 850 kilomètres qui seront partie prenante d’un plus vaste projet européen, H2med, dorsale continentale dont l’ambition est de transporter à l’horizon 2030, 10 % de la consommation d’hydrogène d’Europe.
Natran a conduit en 2024 les études de faisabilité technique pour l’ensemble du tracé français nommé HY-FEN, que l’Union européenne subventionne à hauteur de 15 millions d’euros. 280 kilomètres se situeront en Auvergne-Rhône-Alpes, à commencer par la région de Lyon, premier tronçon à rentrer en phase d’étude. En l’occurrence, 40 kilomètres de tuyauterie enterrée reliant les industriels de la Vallée de la chimie à l’aéroport Saint-Exupéry et à HY-FEN. Mise en service envisagée du tronçon lyonnais comme de l’autoroute française dans son ensemble : 2030.
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Natran, dans ce projet, se fait uniquement porteur de l’infrastructure, ayant détecté une opportunité de business. « On a sondé le marché fin 2024 avec l’appel à projets et on a eu beaucoup de retours. Le marché se développe, et il y a un intérêt à connecter producteurs et consommateurs pour proposer plus de débouchés et de choix d’approvisionnement, une diversité qui permettra de toucher l’hydrogène à des prix maîtrisés et des conditions environnementales souhaitées par les clients », résume Bérangère Preault, déléguée territoriale Rhône Méditerranée.
Les canalisations de cette « autoroute » seront enterrées au minimum à un mètre de profondeur, et auront un diamètre allant de 900 à 1200 millimètres. L’infrastructure pourra aussi être connectée à des stockages de grand gabarit, pour permettre la flexibilité énergétique et la capacité de stocker et de déstocker selon les besoins, pour soulager le système électrique. Reste à obtenir les autorisations administratives et les concertations qui pourraient se révéler nécessaires.
Repères. En 2024, la région comptait 65 unités de méthanisation injectant dans le réseau. Soit 0,8 térawattheure (TWh), équivalent à la consommation annuelle de 67 440 logements. L’objectif est d’atteindre les 5 TWh en 2030. En 2024, les entreprises de gaz renouvelable et bas-carbone ont généré plus de 1,1 milliard d’euros de chiffres d’affaires, dont 286 millions en Aura.
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